Alphonse de Châteaubriant
Écrivain
1877-1951
Écrivain catholique qui se mérita le Prix Goncourt en 1911. Il était hanté par le passé chevaleresque et d'esprit ésotérique, il trippa sur les parades hitlériennes de Nuremberg et écrivit en 1937 à la gloire du nazisme sa lyrique Gerbe des forces.
Né dans une famille de nobles néerlandais, il fait un stage à l'école militaire de St-Cyr, sans toutefois s'enrôler. Châteaubriant est un assistant-médical durant la Première Guerre mondiale. En 1919, il devient convaincu que la France doit tout faire pour se réconcilier avec l'Allemagne. Germanophile qui se méfie du communisme, il est proche l'écrivain Romain Rolland, et croit que le nazisme signifie une sorte de retour à l'esprit chevaleresque dans lequel il mêle une mystique catholique. Il rencontre Hitler à Berchtesgaden en 1937. Quand la France s'écroule en 1940, Châteaubriant se rallie à la collaboration et dirige une revue appelée Collaboration jusqu'à l'été 1941. Peu à peu, il se rapproche de l'idée d'une Europe aryanisée telle que défendue par Marcel Déat, ce qui l'éloigne du pétainisme. Il soutient la création de la LVF de Doriot.
Réfugié en Autriche en 1944, il parvient à échapper à toutes les recherches et y meurt en 1951 après avoir été condamné à mort par contumace en 1945.
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Sites JPA, 2003