Ancien ouvrier métallurgiste, il devint secrétaire général des Jeunesses communistes, puis député communiste apprécié par Staline et membre de l'exécutif du Komitern. Exclu du Parti communiste en 1934, il fonda le Parti populaire français, de plus en plus nationaliste et anti-communiste.

Il est aidé dans sa démarche par des adhésions de qualité de la par d'intellectuels et de technocrates: Drieu LaRochelle, Bertrand De Jouvenel, Maurice Duverger, Pierre Pucheu. En 1940, il est mobilisé comme adjudant, se bat vaillamment et est cité à l'ordre de son corps d'armée. Sous l'occupation, Doriot et son P.P.F choisissent la collaboration la plus étroite avec les nazis et participent à la L.V.F. Il partira lui-même sur le front russe entre Octobre 1941 à Février 1944. Il reçoit des décorations allemandes. Lorsqu'il rentre en France, il réunit à Paris d'importants auditoires (15,000 personnes au Vélodrome). Il crée un service de renseignements et des groupes d'action qu'il met au service de l'Abwehr, de la Gestapo et du gauleiter Sauckel. Réfugié en Allemagne en 1944, il fonde un "Comité de libération" soutenu dans sa démarche par le ministre Ribbentrop. Au moment où la grande majorité des émigrés de Sigmaringen se rallient à son comité, il meurt le 22 Février 1945 lorsque sa voiture est mitraillée par un avion allié.